La BEA à l’ère de la digitalisation des paiements

La BEA à l’ère de la digitalisation des paiements

La BEA entame l’exercice 2021 avec un des projets phares, en l’occurrence, le lancement du Mobil Banking. Un produit qui a été lancé, selon Lazhar Latreche, président directeur général de la BEA, depuis le 28 décembre 2020. « Aujourd’hui le consommateur ou le client peut effectuer des opérations bancaires à partir de son Smartphone. Que ce soit pour le compte en dinar ou en devise. Le deuxième chantier ouvert par la banque, c’est l’acquisition de plus de 100 GAB qui seront installés pour remplacer les 110 anciens DAB. C’est une nouvelle génération.

Ce sont des guichets automatiques que le client peut utiliser dans plusieurs opérations, retrait, versement, consultation…, le programme du déploiement de ces GAB est à 70% aujourd’hui. L’autre grand chantier lancé par la BEA, c’est la digitalisation de la banque, qui passe bien-sûr par le Mobile Banking, le E-paiement…, nous sommes en train de finaliser le chantier, pour la modernisation de la banque, et sa transformation digitale pour être au standard international. Ainsi le consommateur algérien peut aujourd’hui utiliser tout ce qui se fait à l’international » se félicite Lazhar Latreche. Ainsi, au cœur de la stratégie de la BEA, la digitalisation des paiements, au service du citoyen algérien. A cet effet, la BEA a investi dans l’Internet Banking, Mobile applications, et la digitalisation de processus bancaires….

En outre, la BEA a lancé les premières cartes Mastercard internationales pour la clientèle détentrice de comptes en devises dont l’objectif vise à satisfaire les besoins liés à plusieurs catégories de clientèles, à travers des cartes pour les particuliers et les entreprises, et d’autres à des tarifs compétitifs..

En sus, la BEA investit dans les dernières technologies monétiques à travers un centre de personnalisation in-house, ainsi que la promotion des cartes sans contact et en direction de segments spécifiques de la clientèle (ex. Cartes s’appuyant sur les préceptes islamiques).

Enfin, la BEA investit dans la sensibilisation des citoyens et utilisateurs par rapport à la digitalisation des paiements, à travers des campagnes de communication massive pour couvrir le lancement des cartes Mastercard, axée sur l’explication du fonctionnement des cartes, la sécurité et le confort d’utilisation. L’objectif étant de répondre aux besoins des utilisateurs et de développer la compétitivité et l’innovation au niveau de la banque dans la filière industrielle des paiements.

Aussi, l’essor des outils de banque en ligne, la dématérialisation des processus tels que l’élargissement de la facturation en ligne ou la signature électronique des mandats de prélèvements, devrait impulser un nouveau rythme à l’évolution qui touchera ce domaine conjugué à l’effort d’adaptation continue de la Banque. La maitrise de ces technologies et la capacité d’innover est primordiale dans un contexte où les acteurs traditionnels que son les banques, sont aujourd’hui directement concurrencés par de nouveaux entrants dotés d’une capacité d’investissement, d’une maitrise des nouvelles technologies et d’un rayonnement commercial important, notamment dans le domaine du Mobile.

La stratégie en direction des particuliers, qui sont également de plus en plus enclins à disposer d’outils utilisables sur différents canaux, consisterait à renforcer les capacités liées au domaine de paiement, à l’effet d’accompagner les utilisateurs dans le commerce sur internet, avec l’intégration de plus en plus accentuée de la sphère publique. Aussi, pour permettre à la Banque de sécuriser son activité orientée sur les moyens de paiement elle entreprend dès cette année, sa mise à niveau aux standards internationaux, notamment, en termes de sécurité, en faisant le choix de se faire accompagner par un bureau conseil, pour la certification de tous ses environnements, à la norme PCI-DSS (Paiement Card Industry-Data Security Standard).

Enfin, pour les terminaux de paiement électronique (TPE) « la banque prévoit l’installation, en 2021, de 3000 à 4000 TPE, pour booster un petit peu les consommateurs à utiliser la carte CIB en matière du paiement. Pour cela, il y a un organisme qui s’appelle la Société d’Automatisation des. Transactions Interbancaires et de Monétiques (SATIM), qui est chargé de réunir l’écosystème pour que l’opération soit réussie » a tenu à nous préciser le jeune P-DG..