Le Président-directeur général (PDG) de la Banque extérieure d’Algérie (BEA), Lazhar Lattreche, a dévoilé le montant total d’épargne déposé aux niveaux des guichets dédiés à la finance islamique depuis leur lancement en décembre 2021.
À l’occasion de l’ouverture de trois nouveaux guichets de la finance islamique, le PDG de la BEA a révélé qu’au total, 10 milliards de dinars algériens d’épargne ont été déposés aux guichets de la finance islamique. Et ce, au niveau du territoire national, depuis le lancement des guichets de la finance islamique de la BEA en décembre 2021.
Pour rappel, en mars dernier, la BEA avait enregistré un montant total s’élevant à 600 millions de dinars algériens. D’ailleurs, Lazhar Lattreche s’était félicité pour l’engouement des clients, notant qu’ils avaient libre choix entre la finance conventionnelle et la finance islamique.
D’après un communiqué de la BEA, Lazhar Lattreche a aussi annoncé lancement de trois nouveaux produits à l’attention des professionnels et des entreprises. Les nouveaux produits de la BEA sont la « Ijara équipements et matériels roulants », la « Mourabaha marchandises » et le « Financement Salam ».
De plus, il a fait part de l’ouverture de trois nouveaux guichets de la finance islamique au niveau des wilayas de Médea, M’sila et Djelfa. Ces derniers proposent 7 produits de lancement, d’épargne et de financement, qui respectent les préceptes de la Charia
Ainsi, et avec ces 3 nouvelles ouvertures, le nombre total des guichets de la finance islamique de la BEA s’élève désormais à 29 guichets, répartis au Centre, à l’Est et à l’Ouest du pays. Cependant, la BEA souhaite atteindre un total de 44 agences cibles d’ici la fin de l’année en cours.
Par ailleurs, la BEA n’a manqué de souligner le fait que ses produits sont conformes aux préceptes de la Charia et certifiés par son comité interne, mais aussi par l’Autorité nationale de la Fatwa.
Pour précision, la finance islamique comprend l’ensemble des transactions et produits financiers conformes aux préceptes de la Charia. À travers l’interdiction de l’intérêt, de l’incertitude, de la spéculation, l’interdiction d’investir dans des secteurs considérés comme illicites comme l’alcool et le tabac. Ainsi que le partage des pertes et des profits.
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